Suite du programme.
Après la 1ère Guerre, la Seconde !
J'ai trouvé les lettres échangées par mes grands-parents pendant la Seconde Guerre. Mon grand-père passait presque tout l'été à Nice, où il était directeur de la Compagnie des Eaux, poste qu'il ne pouvait plus quitter dès que les événements s'aggravaient; ma grand'mère, qui supportait mal la chaleur, passait les étés à St Rémy de Chargnat, près d'Issoire, en Auvergne. Ils s'écrivaient presque tous les jours et j'ai quasiment toutes leurs lettres.
J'ai aussi les lettres envoyées d'Allemagne par mon oncle Maurice, parti au titre du STO en juillet 1943, ainsi que les carnets personnels qu'il rédigeait. Arrêté en septembre 1944, il fut envoyé au camp de Flossenburg, puis de Natzweiler, et mourut en mars 1945 à Vaihingen.
J'ai donc entrepris de déchiffrer toutes ces lettres (les pattes de mouche de mon grand-père sont encore plus illisibles que sur les lettres de 1914-18 !) et de les taper, avant de voir ce que je pourrai en tirer. C'est un très gros travail, très intéressant aussi, par ce que je découvre de mes grands-parents, et par l'image qu'ils donnent d'une époque où, pour la plupart des gens et surtout pour les parents de famille nombreuse (5 enfants), l'essentiel était de survivre et de nourrir tout le monde.
J'ai déjà bien avancé puisque j'ai attaqué les lettres de 1944 en août.
Les lettres de Maurice seront plus difficiles parce que plus bouleversantes.